Souviens-toi lorsque tu plonges dans tes souvenirs d’enfances et que tu te dis comme tous les habitants du monde entier que c’était une belle époque.
Souviens-toi ô toi être vivant qui vit comme un mort et qui demande l’immortalité alors qu’un dimanche de pluie t’ennuie.
Toi souvenir de toi quand toi pas content du futur de toi. Toi trouver refuge dans souvenir quand misère énerve-toi dans avenir.
Je me souviens de ces moments passés avec un sourire bête à me souvenir d’un temps passé auquel j’attribue une valeur démesurée alors qu’à ce moment-là je trouvais ma vie banale.
Mes envies sont éternelles, elles n’en finissent pas. A peines sont-elles assouvies qu’une nouvelle vient de naître.
J’ai envie de toi – femme que je regarde secrètement et qui peuple mes fantasmes les plus irréalisables. J’ai envie de frôler ton corps et laisser chaque sensation s’imaginer plus … J’ai envie de me saouler de tes regards, de tes rires et de tout ce que peut faire résonner tes cordes vocales. J’ai envie de m’abandonner entre tes bras comme je t’abandonnerai probablement un jour lorsque je serai las.
J’ai envie de stabilité dans mon instabilité à contraindre mes envies à faire ce que je veux.
J’ai peur de finir ma vie avec quelqu’un comme moi – que dis-je – avec moi tout court. J’ai peur de cette lueur que j’arrive à lire déraisonnablement sur le regard des autres. J’ai peur de la peur qui m’accompagne, celle qui me rend couillonne dans chacun de mes actes et me fortifie dans une pseudo-stabilité en guise de forteresse.
Je suis fier de ce que je crois. Ne sachant si c’est vrai mais pensant que ça l’est. Je suis fier de toutes les personnes que j’aime et apprécie, les trouvant toutes exceptionnelles et digne d’être connue et reconnue.
Je ne m’y attendais pas mais jamais ô grand jamais je n’aurais cru qu’un jour en ce jour je vivrais de la sorte, que mes rêves et mes envies seraient retranscris pour être déclamés aux ouïes de tous. Surpris de ma vie, de mon existence et de ma situation je ne cesse de penser que je suis un favorisé du Tout-Puissant, un élu parmi les bienheureux de ce monde.
En conclusion, je me souviens de mes envies de peur d’être trop fier de ce que je suis aujourd’hui. D’être surpris d’une fierté mal placée agrémente de peur d’une envie sans souvenir. D’être fier d’un souvenir lointain d’envie accomplis par peur de ne pas y arriver. D’avoir envie de ne plus avoir peur d’être surpris par la vie et surtout d’être fier de moi de peur d’être surpris par l’envie d’un nouveau changement qui viendra alimenter mes innombrables souvenirs.
