Espèces d'espaces
Je fais l’inventaire de ma ville ou pour certains … de mes villes !
Exercice d’échauffement
Nous nous sommes vu vendredi dernier et une semaine nous sépare de notre dernière rencontre. Toutefois, je suis persuadé que cette même semaine fût riche en évènement. Chaque jour porte ne lui le poids de son importance et c’est cette même importance que je veux que vous partagiez avec le reste de l’assistance.
Nous commencerons dans un premier temps par associer pour chacun des jours passés en commençant par vendredi un ou des qualificatifs de cette même journée. Tout cela sur une feuille découpée pour chacun d’entre vous.
Espèces d’espaces : La ville
a) S’intéresser à tout ce qui fait que la ville est ville (et non campagne), sans oublier les habitats, les monuments, les institutions, les espaces verts…
b) Parler de sa ville. Décrire ce qu’on y trouve, s’attarder sur ce qu’on y aime.
c) Imaginer sa vie à la campagne, en n’employant que des verbes au conditionnel. (ou des infinitifs)
d) Présenter sa ville d’aujourd’hui comme si c’était un rêve d’il y a 30 ans.
e) Imaginer toutes sortes de villes : des villes de gauchers, des villes tout en confiseries, des villes sans écoles, des villes où les habitants sont classés par âge, des villes transparentes ou mobiles… Donner pour nom à la ville un prénom ou un anagramme de son propre nom.
f) Rédiger un texte en 2 colonnes : « d’abord, on liste les villes qu’on connaît, loin ou pas, en tâchant d’en dégager la structure, la géométrie, la représentation qu’en donnerait un voyageur venu d’encore bien plus loin que nous […]. Et seconde colonne, partir des mêmes structures de texte, mais cette fois les laisser évoluer pour une ville inventée. »
g) La ville de l’enfance en sépia : Noter 5 ou 6 lieux spécifiques de notre enfance, qui nous semblent avoir une valeur un peu magique et énigmatique (la boulangerie, l’épicerie, le coin pour enfants de la bibliothèque, le square, les vestiaires de la piscine, le cinéma, un parking…). Ne pas décrire ces lieux, mais « noter en quelques lignes très brèves ce qui est pour nous le reste visuel de ces lieux, ce qui émerge principalement comme image fixe. »
Ensuite, noter pour ces mêmes lieux, une petite histoire anecdotique, un très bref récit qui s’y rattache en nous y impliquant.
h) Le portrait araucan d’une ville qu’on aime : Faire le portrait Araucan en dix touches d’une ville qu’on aime en développant des comparaisons / métaphores :
Ex : « Si c’était un animal/ une couleur / un son / un parfum / un prénom / un monument…, ce serait… à cause de / en raison de / car… »