Des gens se donnent un genre qui dérange. Une manière désobligeante d’invoquer le désire incertain d’un dépucelage inexistant et incompris.
Ils roulent des mécaniques et pour un invertébré dénué d’intelligence il pense qu’il est indispensable dans cette décennie de crise sans reprise.
Il pense que le singulier et l’être solitaire du pluriel. Il pense aussi que le pluriel est biblique, la multiplication de pains. D’ailleurs il a inventé une nouvelle forme qu’il a nommé le sinplus, doux condensé de singulier et de pluriel.
Ce que j’aime dans les mots c’est leurs jeux. Les jeux de mots soignent les jeux de maux. Quand la singularité des mots révèlent la pluralité des maux.
Je sais que le singulier doit se sentir drôlement seul et qu’en compagnie des autres, il partagera une plurielle de sens révélant chacune des émotions sans fins. Existe-t-il des mots qui n’ont pas de singulier ?
C’est ce que l’on appelle les mots invariables. Ils ne varient pas, ce sont probablement les mots les plus entêtés de la langue française.
Il existe d’un côté les mots qui restent toujours aux pluriels, ceux qui s’ennuient vite tel que discours, secours … Un discours est toujours nombreux, beaucoup de mots pour soigner les maux. Quant au mot secours, il ne s’arrête pas à une seule personne mais il vient en aide à tout le monde et plus il y a de monde et plus ce mot prend davantage de sens.
Dieu se veut unique et pourtant … On sait le mettre au pluriel.
On ne meure qu’une seule fois, n’est-ce pas ? Il existe aussi sa forme au pluriel pourtant.
Bref, l’histoire nous apprend que lorsque l’homme décide d’être plusieurs pour manifester son mécontentement il sera appelé peuple au singulier bien qu’ils représentent le pluriel …
En fin de compte, le pluriel ou le singulier de quelque chose n’apporte un sens que dans le contexte où il est mentionné.
L’important n’est pas le singulier ou le pluriel mais bien l’emplacement du mot dans la phrase.
L’important n’est pas d’être grand mais de savoir grandir.
