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Je m’appelle marie j'ai seize ans exactement aujourd'hui j'habite avec mes parents ils sont gérant d'une épicerie de quartier sur l'enseigne il est écrit « au bon temps » ce ne fût pas toujours le cas mais çà vas mieux. Sur l'horloge suspendue au-dessus du bar car on faisait « épicerie et bar » en même temps il était exactement quinze heures quinze c'est à dire l’heure de ma naissance. De plus, elle allait encore marquer mon esprit troublé en ses jours heureux. A ce moment précis, la porte s'ouvra et dans la lumière, un jeune militaire surgit dans la boutique de mes parents chéris. Il était beau son regard de braise m'avait hypnotisé en plus il avait une allure de gentleman avec ses cheveux lissé à la brillantine qui lui donnait une assurance des années cinquante. De toute façon on y était et çà lui allait très bien en plus. Du coin de l'œil je l'observais et m'imaginait déjà un scénario pour m'approcher de lui discrètement, évitant le regard de ma mère occupée à servir une bière au facteur a moitié saoule. Quand à mon père il terminait la commande d'Amélie cette femme au foyer qui venait chercher son beurre hebdomadaire. Le jeune homme me paraissait nerveux et pressé alors je regardais en direction de mon paternel qui hocha la tête en rougissant je m'adressais à lui qui me répondait dans un français avec un accent de je ne sais où ? Mais qu’importe ! Heureusement pour moi que ce ne sont pas des œufs qu’il a commandé car mes mains tremblant si fort qu'aucun ne seraient arrivés entiers dans la boite en ce moment, mais juste un paquet de cigarette de son pays et bien sûre je n'avais pas cette marque, alors je lui proposais une autre marque moins prestigieuse il me fit confiance et me demandait combien ? J’avais envie de les lui offrir mais je n'étais pas seule dans cette boutique il déposa les sous sur le comptoir, soudain je sentais les regards vers nous et une question ? Comment se fait-il que les clients avaient quitté et que ce garçon était toujours là... Sous cette attitude inquisitoire il me salua et ferma la porte de la supérette. Je ramassais la monnaie et m'aperçus qu'il en avait une de trop alors encore sous le charme, je cherchais un disque romantique. C'était le numéro 3A dans le jukebox le titre c'était « LAVIE EN ROSE » depuis les années ont passé trop vite je n'ai plus entendu parler de lui. Pourtant il est toujours dans ma mémoire et devenu en plus mon amour éternel et impossible il est couché là recouvert de pages blanches comme dans un jardin secret de mon journal intime

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