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Nous quittons le soleil éclatant et entrons dans un bâtiment obscur.  Un guide nous accueille avec un rire emprunt de sarcasme.  Mes yeux, encore éblouis par le soleil, ne me permettent pas de distinguer parfaitement ses traits.  Mais, son rire, plus que la différence entre l'extérieur et l'intérieur m'a glacée.  

"Mesdames, messieurs, bienvenue dans nos studios.  Vous n'imaginez pas le plaisir qui m'habite rien qu'à l'idée de vous faire partager les secrets du cinéma d'horreur.  Je vous promets qu'à l'issue de cette visite vous ne serez plus les mêmes.  Mesdames, messieurs, veuillez me suivre".

Voilà qui n'était pas pour me rassurer mais nous étions une vingtaine de personnes, il était seul.  Je n'allais tout de même pas me laisser aller à croire à ces stupides superstitions.  D'accord, on était bien un vendredi 13 mais bon ...     Nous avons donc suivi le guide dans un long couloir.  Au début, celui-ci était large et assez facile à circuler mais plus nous avancions plus il rétrécissait.  A la fin, nous devions nous mettre de côté à la suite l'un de l'autre pour pouvoir passer.  Des filaments organiques jaillissaient des murs, du sol, du plafond et nous donnaient l'horrible impression de laisser des traces baveuses sur nos vêtements.  Enfin sortis de ce couloir, nous sommes arrivés dans une pièce circulaire.  Le guide nous a invités à observer les murs.  En nous approchant, nous avons eu une drôle de sensation.  Le mur bougeait !  C'était en réalité une paroi qui s'enfonçait quand on la touchait.  Soudain, la pièce s'est mise à tourner.  Surpris nous nous sommes retrouvés à terre.  Elle tournait de plus en plus vite.  Le guide s'était placé au centre de la pièce où était apparu une sorte de bouche.  Horrifiés, nous observions cela juste avant d'être engloutis par la paroi de la pièce.  S'en suivi une chute vertigineuse le long d'un tube interminable.  Puis une odeur acre nous assaillit.  J'eus juste le temps de comprendre avant de tomber dans le suc gastrique de l'estomac énorme qui s'étendait devant moi.

"Non", hurlais-je en m'éveillant en sueur !  Ouf, ce n'était qu'un cauchemar, mais nous sommes bien un vendredi 13. 

 

 

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