J’aime l’hiver – que dis-je – mon cœur balance en cette belle saison.
Quand l’humanité la décrit comme une saison froide et humide, je la vois délicieuse et tendre. Quand ce vent froid caresse mes joues, j’ai l’impression qu’il communique harmonieusement avec moi. Les arbres tendrement glacés dessinent une esquisse harmonieuse révélant une nature sans cesse vivante.
Le blanc révèle en moi une étincelle euphorique d’amour céleste et lorsque la rosée du matin fait fondre merveilleusement la neige, j’entends ce doux bruissement symphonisant l’expression mélodieuse d’une composition céleste.
Même les éclaires ont un sens, je vois en eux une plume divine calligraphiant une liberté azur d’expression astrale.
Mes plus beaux amours se sont embrasés en hivers pour finir attisés au printemps.
L’hiver est sincère, elle rend compatible le soleil et le froid.
J’envie les ours polaires qui vivent l’âge de glace durant toute l’année terrestre, rêvant d’utopie et de douceur éternelle.
L’hiver nous rapproche tous, le froid nous rassemble à la recherche de la moindre chaleur corporelle.