Comme tous les jours à la même heure, je vai consulter mon compte Facebook. Tiens ! quelqu’un veut devenir mon ami(e). « Sophie Ledou » … Je ne connais pas, mais elle a l’air pas du mal du tout.
Je vais bien entendu l’accepter et voir d’où elle me connait comme je ne suis pas physionomiste, il est possible qu’elle m’ait déjà vue dans mon travail ou dans une de mes activités extra-professionnelles.
Comme à mon habitude j’investigue et je regarde dans son profil les informations qui peuvent être pertinente. Combien de fois j’ai découvert qu’une ancienne amie d’enfance était échangiste parce qu’elle avait mis dans son orientation sexuelle qu’elle était bi.
Ça n’est pas le cas et le peu d’information que j’ai pu tirer d’elle c’est qu’elle était très jolie et qu’elle n’hésite pas à partager des photos d’elles en maillot de bain.
Je lui envoie un message lui demandant qui elle est et elle me répondit assez rapidement. Elle me dit qu’elle m’avait rencontré lors d’un séminaire que j’avais donné et aimait beaucoup ma vision des choses … un peu trop !
Elle m’a précisé qu’elle mordait la vie à pleine dent surtout depuis son dernier accident de voiture où elle s’en est sortis de justesse. Que depuis elle voyageait beaucoup et aimait la vie.
Elle m’a demandé plusieurs fois si j’étais célibataire et à toutes ces demandes je n’ai pas répondu … Je ne savais pas si je devais lui dire que j’étais marié et peut être la décevoir sans que j’ai la chance de la connaitre plus.
Elle me proposa d’aller boire un verre dans un café marocain du centre-ville et bien que le lieu ne me plaisait guère, l’envie de la voir en vrai pris le dessus et j’acceptai de suite. Avant de clore la conversation, elle me précisa que je n’avais toujours pas répondu à sa question portant sur mon célibat ou pas. Je lui ai répondu par une autre question, lui demandant les raisons de ce questionnement.
Elle me précisa qu’elle avait 28 ans et qu’elle voudrait trouver son âme sœur et fonder une famille.
Ma première pensée fut de me dire de prendre les précautions nécessaires pour ne pas la mettre enceinte si relation sexuelle il y avait.
Et lui répondit que c’était compliqué !
Le jour du rendez-vous je suis arrivé à l’avance et j’ai choisis une table retirée dans un coin sombre, je ne voudrais pas être dérangé par les regards insistants de quelques soulards s’interrogeant sur ce que peut bien faire une jolie blonde avec un homme comme moi.
Elle était resplendissante, plus belle et sexy que les photos qui remplissait son profil Facebook.
Elle me fit la bise tout en posant délicatement sa main sur mon épaule droite et me frôla succinctement le bas de mon dos.
On discuta un peu et elle n’arrêta pas de me dire qu’elle vivait à Gosselies dans une jolie maison entourée d’un joli jardin, je l’ai pris pratiquement comme une invitation à venir chez elle. Cette invitation détournée que j’acceptai à peine une heure après notre rencontre.
Arrivée chez elle, je voyais bien qu’elle avait tout bien rangé, ça sentait encore le citron du produit de nettoyage. Elle m’offrit à boire et m’invita à monter dans son soi-disant bureau pour voir ses réalisations artistiques. Son atelier débordait dans sa chambre à coucher et je me suis rendu compte qu’elle avait scénarisé notre rencontre et que tout était planifié à ses yeux.
Telle une proie, je me suis laissé aller sans opposé de résistance.
A chaque phrase humoristique de ma part, elle se rapprochait et me touchait en guise de participation mais je voyais bien que tout cela n’était qu’une mise en scène et tel un acteur je jouais le jeu.
Je n’avais qu’une seule envie, celle de caresser ses longues jambes fines et bronzées, ce que je fis sans tarder dès que mes lèvres ont eu contact avec les siennes.
Son bras entoura ma nuque et me pressa pour augmenter la pression du contact. On aurait dit qu’elle voulait me manger, elle en avait vraiment envie, tellement que contrairement à ce que l’on a l’habitude d’entendre ou de voir, les préliminaires ne l’intéressaient guère.
L’acte était inévitable et je craignais par ma forte excitation de ne pas être à la hauteur. A un moment donné telle une chorégraphie étudiée, elle se laissa tombée en arrière m’emportant avec elle dans son lit ou j’ai pu entendre une latte du sommier céder par la force du choque.
J’avais peur de lui faire mal, je savais qu’à ce moment-là je devais m’atteler à la déshabiller mais elle s’y prenait mieux que moi et à peine j’enlevais le haut qu’elle m’avait presque mis à nu.
Quand elle eut finis avec moi, elle s’occupa de terminer son déshabillage toute seule. A cet instant je me demandais si je devais dire quelque chose, une réflexion qui viendrait peut être casser l’ambiance et marquer mon mal être.
Non, je décidai de me taire et de m’appliquer, je la caressai fortement de haut en bas, tantôt j’étais sur elle et tantôt elle était sur moi. Nous étions entrelacés fougueusement, on aurait dit un combat de lutte où il n’y aurait pas de gagnant, juste deux personnes profitant pleinement de l’instant présent.
Ses yeux avaient un "je ne sais quoi" que je ne pouvais lire mais dégageait un mystère qui devait pas être inintéressant.
Jamais elle ne me quittait du regard et toutes ses façons de me regarder restaient gravées dans ma mémoire. Surtout la vue que j’avais ou en position basse au niveau de mon sexe elle me jetait ce regard en quête de mesurer mon plaisir.
Je ne pouvais pas le dissimuler et je voyais que ça l’excitait davantage, ses mouvements de tête de bas en haut dessinait un sciage d’excitation qui inondait mon cerveau d’hormone du plaisir.
Plus rien n’avait d’importance à cet instant, tous mes calculs, mes réfléchis, tout était inhibé et laissait place au plaisir intense.
J’aime ces instants ou je me laisse aller complètement parce qu’ils sont rare. J’ai bien essayé de me ressaisir à plusieurs moments mais très vite le plaisir avait raison de moi.
A présent elle remontait lentement et je voulu me redresser pour faire ma part de participation et me plaqua violemment mes épaules ce qui valut de faire sauter une latte supplémentaire.
Elle m’embrassa fougueusement mais toute mon attention n’était plus porter sur son visage ou même son baisé mais plutôt sur ses légers frottements qui n’avaient pour but d’ajuster la pénétration qui se faisaient lentement.
Le plaisir était intense, je sentais à présent que mon sexe faisait partie de sa personne et dans toute son entièreté. Nous étions reliés non pas physiquement mais par le plaisir, nous partagions cette intensité qu’elle contrôlait au rythme de ses mouvements.
Elle était au commande et je ne savais pas combien de temps j’étais capable de tenir encore, je pouvais lire son plaisir dans ses petits cris qui devenaient de plus en plus fort et aigus. En se penchant à un moment donné pour m’embrasser j’ai pu constater que sa bouche était devenue sèche et son souffle troublé par ce que son corps lui exprimait.
Sa tête se pencha vers le bas, ses yeux se relevèrent et me lança un dernier regard de plaisir c’était le signal pour qu’aussi à mon tour je puisse me lâcher complètement et nous avions jouis ensemble, les yeux dans les yeux et nous nous sommes relâchés presqu’en même temps pour finir entrelacé l’un contre l’autre à déguster cet après plaisir dans le silence.
Qui allait parler en premier ?