L’histoire du sport a bien évolué. Le sport qui, à la base, est une suite de discipline visant au travers de règle compétitive à améliorer sa condition physique est devenue avec le temps tout l’inverse. Ce qui devait être au départ des jeux individuels ou collectifs mettant en valeur les meilleures expressions physiques des athlètes nous amène à les suivre non seulement pour leurs prouesses sportives mais pour leurs actualités débordantes alimentées par une richesse démesurées.
Presque quotidiennement nous pouvons lire leurs déboires, mais ce qui nous intéresse le plus c’est l’ambition premier du sport : la santé, la condition physique, le fairplay et l’esprit d’équipe. Autant d’aptitude qui viennent enrichir l’intérêt des disciplines sportives.
Toutefois, depuis de nombreuses années nous constatons tout l’inverse. Les sportifs de haut niveau tuent leurs santés à petit feu à coup de dopage voyant leur condition physique se détériorer au profit des résultats conditionner par l’apport financier de la discipline. Quant au fairplay et l’esprit d’équipe sont devenus une suite de stratégie contre-joué ayant pour objectif de gagner même au détriment l’esprit sportif.
Je m’explique. Après chaque épreuve les sportifs de haut niveau sont soumis à test de dopage afin d’évaluer si leurs prouesses ont été conditionné par la tricherie médicamenteuse. Souvent ils sont contrôlé positifs. Les contrôles étant de plus en plus pointus, il n’est pas rare de tracer des substances non-dopante mais pas pour autant licite. C’est le cas du tennisman français Richard Gasquet contrôlé positif à la cocaïne et prétextant que la veille lors d’une soirée festive, il se serait laissé tenter par le baiser d’une inconnue ce qui aurait imprégné son sang de drogue. Ridicule pour ridicule, le champion du monde du 400 mètres Shawn Merritt a été détecté positif au stéroïde anabolisant qu’il justifie par un médicament qu’il prend pour augmenter la longueur de son pénis. On sait que la longueur est décisive pour les disciplines athlétiques et notamment pour le saut en longueur, mais jamais nous n’aurions pensé qu’ils feraient appel à ce type de médicament pour gagner quelques centimètres à leurs attributs. Egalement l’un des meilleurs attaquants brésiliens aurait été incité à prendre du finastéride, substance connue pour annihiler les effets physiologiques de la testostérone sur le follicule pileux. Soupçonné de dopage, Romario a justifié sa perte de cheveux et sa crainte de la calvitie. Bref, les exemples sont nombreux et démontrent clairement le ridicule qui accompagne chaque geste dénaturant la santé des sportifs afin de servir les intérêts des investisseurs.
En effet, le sport est un investissement au même titre que n’importe quelle société qui rapporterait de l’argent aux investisseurs. D’ailleurs les clubs comme les joueurs sont rachetés à prix d’or apportant une surévaluation des sportifs qui ne savent que faire de tout cet argent. Quant au fairplay et à l’esprit d’équipe, les joueurs sont conditionnés par leur coach qui pensent la stratégie d’une équipe dans l’unique but de faire gagner de l’argent aux actionnaires même si pour cela ils doivent perdre. Il est courant dans les courses à vélo notamment le Tour de France certains cyclistes ont pour fonction de ne pas gagner mais de faire ralentir l’équipe adverse et permettre à un membre de leur team de remporter l’étape. Un sport qui, à la base est individuelle, se retrouve en collectif par le subventionnement des sponsors.
En conclusion, l’histoire des civilisations nous enseignent qu’en fonction des intérêts de certains les autres pouvaient suivre un chemin déroutant au point de remettre complètement question l’objectif original d’une invention. Le téléphone n’a-t-il pas été inventé par Bell afin de rapprocher les personnes par le contact ? Et pourtant sa principale fonction aujourd’hui est d’éloigner les personnes proches (deux personnes côte à côte plonger dans un smartphone sans se prêter attention). C’est pareil pour le sport qui à la base était une démonstration de prouesses physiques, d’esprit d’équipe se retrouve à rejoindre le rang des toxicomanes, des stratèges financiers ou autres.
Les paradoxes sont encore trop nombreux dans le sport et dénigre l’esprit original de celui-ci.
