Je me vois devant cette robe imprégnée d’un effet saisissant de vérité tout en laissant apparaître ses traits réguliers d’encre noir et dévoilant à chaque instant ces moments où toute l’imagination s’inscrivait dans des couplets sans fin.
Un voile mystérieux enveloppait ce corps de papier faisant de cet article une œuvre d’art insaisissable pourtant en regardant de près on peut lire toute la souffrance du monde dans ces plis et replis qui m’interpelle.
Soudain surgit la colère, une envie de la déchirée, mais je ne peux pas alors je la retourne dans tous les sens.
Je cherche dans ses drapages des informations lors de la mise en page mais en vain. Je me dis qu’elle aurait dû être blanche, que l’on aurait pu inscrire n’importe quoi de plus gaie, de moins noir.
S’il y avait un peu plus de couleur dans ses fils de trame, mais rien n’y fait.
Je me dis que l’on aurait pu souligner en gros feutres les titres avant de les imprimer. Cela aurait fait plus design. Elle aurait été à la mode.
Cette robe que j’ai aimée autrefois est devenue une étoffe de magazine people. Tout simplement un brouillon de la société actuelle.
Une mauvaise presse à sensation, mais qu’importe le regard elle aura fait parler d’elle-même toute chiffonnée.
