Moussaoui Mohamed - Animateur
Qui suis-je ?
C’est un bon gars, un peu lourd quelque fois, mais bon quand même. Lourd physiquement et lourd par son insistance quelque fois sur certains sujets que je ne citerai pas (pour éviter le carré blanc).
« J’anime l’atelier non pas pour les participants mais pour moi-même » vous dira-t-il, mais on sait pertinemment bien que son plaisir perso c’est celui des autres.
Il dit qu’il veut rendre accessible l’écriture à tout le monde, que la politique de l’élitisme et de la rhétorique a créé des barrières et génèrent les nouveaux freins du journalier.
Fan de Camus et de Baudelaire, il pense néanmoins que ceux-ci ont contribué à générer des millions de frustration dans le monde au point où toute personne qui désire lever sa plume pense que ceux-ci détiennent l’excellence de l’écrit.
Il aime les participants parce qu’il aime se voir avec eux. Il déguste chaque écrit des participants à coup de lecture individuel dans une démarche collective. Il pense que c’est la somme de toutes les lectures qui font la richesse rédactionnelle du groupe. Que l’un sans l’autre nous ne sommes rien.
Bref, bien qu’il développe un égo aussi démesurer que son embonpoint il sait prêter attention à l’autre tout en faisant croire que ce qui l’importe c’est lui-même.
Ce que j’aime … Ce que je n’aime pas dans l’atelier d’écriture
J’aime chaque participant(e) à sa façon. Il aime les entendre lire, les voire écrire, et surtout sentir leur présence. Une chaleur indescriptible se dégage de chacun d’entr’eux.
Leurs écrits ne sont que le reflet d’eux-mêmes, ils s’exposent avec la garantie que personne ne les jugera, que tout le monde est respecté comme il se doit.
Décris ton style d’écriture, comment tu t’y prends … Dis-nous ton secret d’écriture.
De part ma personnalité multiple, je dois probablement avoir plusieurs styles ou formes d’écriture. Ils enrichissent mon égo et je me réjouis des réactions des autres.
J’écris pas toujours sérieusement et que c’est le cas, c’est souvent d’ordre philosophique. Probablement pour cacher certaines choses.
J’écris à ma façon et à mon style et ceux des autres ne m’intéressent guère. Le style n’est que l’emballage du message, il déclare ou déclame des vérités négligés ou enfouis.
Mon style est celui de momo, celui qui jongle avec les mots, celui qui transfère des propos, dans le but ultime de devenir pro.
