Gare aux retards.
Rendez-vous à la station de train le matin. Tôt le matin.
Embarquement immédiat et direction la capitale. Capitale européenne, capitale de la Belgique. Wagonnée et agréablement assis, nous parlerons des appréhensions, nous brasserons une multitude de questions et peut-être même que nous débâterons.
A la gare, nous descendrons et nous essayerons de rester grouper. Certaines personnes demanderont de voir quelques boutiques, mais pas le temps. Le quartier libre c’est l’après-midi.
Nous suivons les flèches, nous amenant à grand pas vers des souterrains où d’autres locomotions nous transporterons vers notre destination. On appelle ça un « métro » à ce qu’il parait. Chez nous à Charleroi, on dit le tram même si quelque fois il émerge du sol pour retrouver la lumière du jour.
Tiens, il y a moins de place et du coup nous discutons moins. De temps en temps, quelqu’un demande combien de station de métro il reste pour arriver. Nous laissons les plus âgées s’assoir tandis que les plus forts se tiennent fortement à des barres encrassées.
Enfin nous y sommes. On monte les dernières marches et voici que le beau dessin de l’Atomium se dessine devant nous. Nous passons à côté sans y prêter attention.
Nous continuons notre chemin passant tantôt à côté du stade du Heysel ou à côté d’un parc aquatique.
Certains trouvent du plaisir dans ce petit chemin … Normal c’est une descente.
Et au bout, nous voyons un grand bâtiment où se dresse une coupole. Enfin nous y voilà ! Il parait isolé ce lieux, comme s’il n’avait pas grande importance. Mohamed avait l’air d’en parler comme d’un lieu sacré, sa Mecque en quelque sorte.
Nous sommes à présent dans le hall d’entrée et rien d’incroyable.
Nous rentrons dans une salle sombre et obscure où les sièges semblent se situer entre le fauteuil de cinéma et le transat. On aurait dit qu’il nous forçait à lever la tête vers le ciel.
Le plafond s’obscurcit et tout à coup, nous voilà plonger dans les étoiles. L’infini cosmos devenait notre environnement. Les galaxies, les constellations et bien d’autres astres nous éblouissaient de mille couleurs, certains se surprenaient de ressentir la chaleur du soleil.
J’ai même vu un des participants se moucher dans les étoiles.
Plus tard, sur le chemin du retour, j’ai surpris plusieurs participants regarder vers le ciel bien qu’il faisait encore jour.
