Il était une foi une famille des plus heureuse, heureuse parce qu’ils étaient ouvert et tolérants à la fois. Ils pensaient que le monde appartenait à tout le monde ou à personne. Ils avaient trois enfants, un jeune garçon de 10 ans, une adolescente de 16 ans et une plus grande de 20 ans. Tous les jours ces parents faisaient la morale à leurs enfants en leur expliquant que la diversité était quelque chose de bien. D’ailleurs quel fût leur bonheur lorsque la plus grande des filles leur annonça qu’elle allait se marier avec un africain. Pour eux c’était une belle démonstration de diversité et d’amour au-delà des frontières.
Le plus petit fêta son anniversaire et eu pour cadeau un jeune lapin qu’il prénomma Képa. Il l’aimait beaucoup et souvent il s’isolait avec lui pour lui faire la morale comme le faisait son père. Ce petit lapin grandit avec des discours sur le fait qu’il faut être tolérant et aimer tous les êtres vivants et surtout ne pas faire de distinction entre les races et les origines.
Un jour alors qu’il faisait nuit, à la veille du mariage de la plus grande, une nuit où tout le monde était fatigué de la préparation du mariage, un incendie se déclara. Il décima toute la famille et ne fit aucune distinction, les pompiers arrivèrent à éteindre le feu mais la mort a eu raison d’eux.
Le lapin abandonné au fond du jardin, se retrouva seul et maître de son destin. Il vagabonda dans la forêt la plus proche et se mit à conférencier les discours appris par feu le jeune garçon de la famille qui reste et demeure à ses yeux son meilleur amis dans son tout petit cœur de lapin.
Tous les soirs au coucher du soleil il montait sur une grosse pierre où se réunissaient tous les animaux de la forêt pour écouter ses recommandations sur le fait qu’ils étaient tous pareilles et aucune distinction en devaient se faire. On retrouvait des lièvres, des lapins, des poules, des écureuils, des oiseaux et bien d’autres animaux tous aussi nombreux que différents.
Pour le lapin, à force de prêcher l’uniformité des êtres vivants ne voient plus la différence entre un oiseau, une poule ou un écureuil. Pour lui ils étaient pareils. Le temps passa et la nature se révéla. Ne dit-on pas chaud comme un lapin. Ses pulsions sexuelles se manifestèrent et même ses discours se ressentirent. Un jour alors qu’il était matin, la rosé éblouis la beauté de la jeune poule. Il la trouva belle et attirante, et à force de courtoisie et de courtiserie, il finit par copuler comme il se doit. Ce fut un peu dur au début, monter suffisamment haut que pour l’enfourner comme il se doit. Tous les jours, il demanda à sa compagne si dieu leur avait donné un héritier, un bébé lapin aux yeux de poules, mais rien n’y fit. Et les commérages se firent entendre de plus en plus remettant en question ses principes d’égalité et de non différence. Il s’attristait de jour en jour et son morale en a pris un coup. La jeune poule qui aimait profondément son conjoint se lamentait et un jour alors qu’il faisait nuit, la poule enfanta … Un œuf beau et éclatant… Elle courut pour le présenter à son lapin d’amour, cet héritier qui ferait son bonheur. Le lapin heureux se remit de plus belle à monter sur la poule l’empêchant de couver l’œuf et résultat le lendemain un œuf revint. Tous les jours un œuf venait agrémenter le quartier forestier et comme la poule fatiguée des galipettes de monsieur lapin, elle n’avait pas le temps de les couver.
Un jour un groupe de touriste firent leur premières randonnés printaniers dans la forêt et découvrirent un lieu parsemé d’œufs, il y en avait des centaines pour ne pas dire des milliers et eurent la révélation du siècle. Celui de parsemer dans la forêt des œufs, en chocolat cette fois-ci, un peu partout et où se dresserait un lapin majestueux père de tous ces œufs.
Moralité : La nature a toujours raison. L’origine n’a pas raison. La race est un poison. Qu’importe qui tu es, tu décides de ta vie et de tes futurs frissons. Quant au reste, laisse le temps s’occuper de la suite avec raison.