Toogle Left
Logo_header.png
logo-facebook.jpg
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Donne moi ta main et prend la mienne, mais oui mais oui, l’école est finie.

Mais non l’école n’est pas finie, elle continue dans nos pensées. Elle avale les libertés que l’on veut forger dans notre imaginaire pour nous les foutre par terre. J’ai la haine de l’école comme elle m’a haïe, comme elle ne m’a pas choisi.

Aujourd’hui, je trouve la légitimité d’écrire, je m’autorise à devenir un écrivain et pas un écrivant comme un participant qui ne serait pas auteur de sa vie. Je m’auteurise.

Aujourd’hui je n’écris plus avec la plume et l’encre mais avec le couteau, celui qui taille, celui qui marque et qui tranche les obstacles de l’écrit. Je n’ai jamais aimé autant l’école que lorsque je l’ai quittée. Quand ma fille me dit qu’elle déteste l’école, je lui dis qu’elle a raison et que l’inverse m’aurait inquiété. Elle accepte le cycle et les règles qui la régissent au point de devenir première de classe, mais elle déteste tout de même ce qu’elle fait parce que pour elle on n’écoute plus l’élève, mais juste le professeur.

Mon coup de gueule du jour rejoint le coup de boule de la cour de récré, celui qui s’exprime par la tête et pas par le cœur. Celui qui rejoint la pensée unique, la consigne du prof, les règles apostrophent, les barrières limitrophes où les strophes cochent la pédagogie catastrophent.

Je suis injuste en mettant tout le monde dans le même sac, je le suis comme ils le sont, comme ils le font, ils accostent nos motivations avec condescendance pensant qu’ils sont détendeurs de la vérité et du savoir ultime. Alors que l’appropriation est la seule et unique vérité, celle qui redéfinit les règles à nos convenances.

Je veux d’une école sans heure de colle. Une école qui racole et pas mené par des cols blancs. Une école qui ne nous met pas en gayolle, qui bricole les consignes sans protocole. Je veux d’une école où les profs qui picole partage leurs maux pour que ça recolle.

Je veux d’une classe qui soit classe. Moins d’élèves, moins de masse. Que tout passe, que les rimes se fassent, que les langues ne se lassent, que les cahiers se déclassent et les bics n’écrivent qu’en surface.

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

RETROUVEZ-NOUS SUR FACEBOOK