Un accueil chaleureux reflète la presonnalité de l’artiste.
Tout comme les oeuvres exposées, une sensibilité en ressort.
Une attention et une admiration toute particulière pour l’être humain sont ressenties.
Sur les murs de la salle, les gravures représentent des rassemblements de personnes qui paraissent être soudées entre-elles mais qui, au fond, doivent être bien seules.
Une certaine tristesse et du désarroi émanent de l’oeuvre.
Le monde actuel semble être représenté avec cette souffrance qui pousse des peuples à fuir vers l’inconnu et espérant un monde meilleur. L’absence de couleur obscurcit encore ce triste destin.
En haut, les personnages représentés seuls contrastent visuellement avec les toiles du bas mais semblent être une suite ou un aboutissement.
Cette technique laisse beaucoup de place à l’imagination afin de créer une histoire au départ d’un sujet précis qui s’entoure de flous, laissant planer un mystère ne dévoilant pas entièrement la pensée ou le vécu de l’artiste lors de la création.
Mais l’on devine une émotion forte, et un amour certain, voué aux autres.
Bravo.
