La première règle de la charte c’est que toutes les règles ne sont ni figée, ni obligatoire, et que cette charte ne doit pas être respectée à la lettre – que dis-je – surtout pas être respectée.
L’orthographe, la grammaire, les formulations de phrases sont nos amis s’ils ne sont pas un frein à notre imagination. Les règles nous aident et si une règle nous freine, nous ne la respectons plus.
Nous avons rarement des devoirs … On préfère nos droits. Ne nous obligez pas à faire comme vous voulez, mais faites plutôt comme nous nous voudrions. L’important c’est ce que l’on veut. Trop de contrainte c’est trop stressant. Trop de stress ça nous blesse.
Le respect fait partie de nos valeurs. Toutefois, nous avons définis une hiérarchie dans l’échelon du respect. En premier c’est que l’on me respect. Ensuite que je me respect aussi. Et peut-être s’il reste encore un peu de respect, je veux bien respecter les autres.
Le temps n’est pas quantifié ou quantifiable chez nous. Cinq minutes peuvent valoir 10 minutes comme une demi-heure. L’important ce n’est pas le temps, c’est le temps passé. Le temps passé ensemble, le temps passé et du passé. Souvent on pense que 10 minutes c’est dix fois plus qu’une minute. Alors que non ! Tenez à bout de bras un seau d’eau pendant une minute et puis dix minutes et vous verrez que ça n’est pas dix fois plus difficile.
Quand une personne lit son texte, nous l’écoutons sagement jusqu’à ce qu’il aie finis. Ensuite nous y allons de nos commentaires, de ce que l’on pense, de ce qu’on aimerait rajouter. Souvent nous sommes sympas et nous disons que des choses agréables.
L’animateur c’est juste un mec comme un autre. Il n’a aucune autorité, aucun pouvoir et on lui fait croire que c’est lui qui décide mais réellement ça n’est pas le cas. Mais bon ! On l’aime bien quand même.
L’atelier est lieu de convivialité où aucunes limites ne viennent se rajouter à celles que la vie ou la société nous met déjà. L’atelier nous offre un terrain d’expression où chacun dans un échange de sympathie vient alimenter l’envie d’être entendu et d’entendre des personnes qui rédactionnent d’autre façon.
L’atelier est une issue de secours à nos habitudes, une bouffée d’oxygène.
