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Ce matin, je n’avais guère envie de me réveiller. Il faisait chaud dehors et rien ne me donnait envie d’y aller. A peine assoupis qu’un étrange bruit me réveilla. On aurait dit un cri sans pour autant l’être. Je sors de ma généreuse couette pour me diriger en caleçon vers la porte d’entrée afin d’attiser ma curiosité.


Oh mon Dieu ! Où suis-je ? C’est quoi toute cette végétation ? Je sors afin d’avoir une vue plus environnante et je suis encerclé d’une forêt vierge dont les arbres se dressaient vers des cieux très hauts. Tout paraissait grand et énorme, ce que je prenais pour des arbres ne sont en fin de compte sur des arbustes qui ont pris de la hauteur et même l’herbe dépassait à ma taille. Dans quel monde suis-je tombé ? Quelle est cette étrange forêt. Je marche de plus en plus vite et déjà je ne vois plus ma maison. Je ne sais même pas si je vais être capable de la retrouver et pourtant ça ne faisait pas partie de mes préoccupations. Dresser face à moi un genre de totem, probablement une divinité ancienne. Elle ressemble à un tube strié de couleur verte, elle semble être fabriquée dans une matière lisse et dure à la fois. Ca n’est pas naturel ! Rien n’est naturel ici, tout est démesuré et semble faire partie d’un autre monde, ou d’un pays lointain que je ne connais pas. Je continue encore ma course et une montagne se dresse devant moi. Pas n’importe laquelle, elle semble être parsemée de vieilles ronces qui ne piquaient pas, mais qui semblaient tout de même être sèches et rugueuses. J’entrepris de l’escalader afin de voir un peu mieux une fois au sommet. A toute vitesse et avec une habilité hors paire, j’ai gravis cette montagne et face à moi se dresse une vue incroyable.

Une plaine de couleur sable, mais qui semblait ne pas en être. Ensuite un champ coloré où des cultures florales avaient été alignées parfaitement formant un tapis décoratif digne d’une œuvre d’art. J’entreprends de reprendre la route et de découvrir tous ces paysages et à peine ai-je franchis la surface de couleur sable qu’un tremblement de terre a fait vibrer le sol. J’ai de plus en plus de mal à trouver mon équilibre et tout à coup un arbre géant coloré est venu s’abattre vers moi et j’ai perdu connaissance.

Encore un vilain rêve qui me donne tout de même une vilaine migraine. Je descends les escaliers afin de vérifier ma boîte aux lettres et à peine dehors, j’ai l’impression d’être dans un lieu désert. Tout a disparu, je mets un pied dehors et voilà que j’entends des voix lointaines. J’ai l’impression de reconnaitre cette voix, mais elle paraît tellement éloignée. Quelque chose au fond de moi-même m’interdisait d’aller plus loin et de chercher à comprendre la situation dans laquelle j’étais. Mais cette migraine m’arracha ma conscience pour m’envoyer dans un autre sommeil profond.

Je me lève en sursaut et j’appréhende de descendre les escaliers. Je sors et je vois que tout est normal, face à moi mon jardin et tout parait normal si ce n’est que ma fille courant vers moi pour se consoler dans mes bras. Je la questionnai et elle me dit qu’elle jouait tranquillement dans le jardin avec ses petits capuchons de stylo lorsqu’elle décida de se coucher dans l’herbe afin d’observer le ciel comme je lui ai appris.

Après qu’une bêbête l’ai embêtée sur son front, elle vit quelques instants plus tard le ciel s’assombrir en voyant un genre de tronc énorme descendre vers elle. A deux doigts de se faire écraser par cette horrible chose, elle cria et courut vers la porte d’entrée et elle se retrouva face à elle.

Je pense avoir compris. Je suis sortis dans le jardin pour voir les lieux en m’abaissant au ras de l’herbe et reconnu le totem qui n’était ni plus ni moins que le capuchon d’un des stylos de ma fille. La montagne c’était ni plus ni moins la tête de ma fille avec ses cheveux et se dressait face à moi une étendue de visage couleur de sable et son habit coloré. Tel un lilliputien je suis devenu tout petit pour rejoindre Gulliver l’instant d’après où j’ai faillis écraser ma fille.

Je crois que je vais retourner me coucher.

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