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Encore ce matin en passant devant la vitrine d'un magasin où des couvertures en veux-tu en voilà ornaient ses étagères. Pendant un cours instant mon esprit se porta sur ces pauvres gens qui en arpentant cette rue ne pouvaient que regarder cette chaleur inaccessible si proche d'eux se sentant démuni de peu de confort et sans un toit pour les abriter par ce froid intense abandonnés de toute source humaine.
Ils sont devenu des problèmes pour la société qui n'a strictement rien à faire de ces parvenus errant sans fin dans un monde devenu individualiste où le chacun pour soi règne en maitre .Je trouve subitement ce commerçant inhumain, pourquoi a-t-il garni sa vitrine à ce moment précis de l'année de ces choses importantes pour ces citoyens désargentés de tous pouvoir absolu. C'est par ce manque de respect de l'autre que l'on comprend combien la cruauté des hommes envers les faibles et les plus défavorisés n'ayant pas d'autres solutions que de ne pas s'attarder sur des futilités marchant inlassablement vers des abris de nuit espérant trouver une place pour pouvoir se laver, se nourrir, dormir sur un matelas même de fortune mais au moins sûre pendant quelques heures. Et au petit matin frais et sobre, de nouveau lutter pour survivre installer à la gare, à l'entrée des magasins ils discutent en petit groupe, tendant la main pour des pièces devenues rares prétextant manger et lorsque l'ont les croisent dans les rayons.
C'est les bras remplis de cannettes de bière qui iront enflés les poubelles municipale ignorés de tous ils finiront la soirée en solitaire et pourtant demain la réalité sera toujours là après quelques heures d'errance la soirée est de nouveau un combat. Mais chaque nuit n’est pas toujours couronnée de succès alors dépités il se repose sur les bancs d'un parc pas trop loin d'un super marché là ils pourront se chauffés et se régalés de quelques bouts de fromages et de fruits faisant mine de goûter sans être inquiété par ces employés tirés a quatre épingles. Car le peu de pièces récoltées la veille serviront en cas de suspicion du gérant, dès que les clients arrivent ils sortent et les attendent sur les parkings "monsieur une petite pièce ferait plaisir, mais les gens paraissent médusés, même moi je prétexte "désolée je paye par carte" je dis ça pour me donner bonne conscience et je pars sans me retourner. Mais à mon niveau que puis-je faire ? Laissant sur le pavé cette personne désemparée par ma réponse. Oui j'ai bien vu que ses lèvres étaient gercées. Ce qui laissait prévoir une longue route ces traits tirés marquaient sa souffrance, des tremblements secouaient son corps causé par le froid de ces derniers jours et en plus il n'avait pas l'air bien. Pourquoi des dispensaires n'étaient pas mis en place dans chaque villes pour les prendront en charge en cas de maladie car combien de sdf se retrouvent dans les cimetières incognito et sans médaille pour avoir résisté pour survivre dans une société de consommation, pour les autres démunis démerdés vous, marché où crevé ?

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